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Depuis peu, les autorités guinéennes jubilent pour avoir arrêté à Dakar Aboubacar Sidiki  Diakité, alias Toumba. Cet aide de camp de l’ancien chef de la junte guinéenne, le capitaine Moussa Dadis Camara, qui avait  d’ailleurs échappé belle à la tentative d’assassinat de Toumba dans un camp militaire à Conakry.    

Rappelons tout d’abord que les deux officiers susmentionnés sont inculpés dans le dossier du massacre du 28 septembre 2009, l’année à laquelle, selon l’ONU,  150 manifestants aux mains nues ont été tués dans le plus grand stade de Conakry d’alors. Plusieurs autres femmes ont été  violées et violentées.

Dès lors, le capitaine Dadis qui était à la tête de la Guinée a vu sa responsabilité engagée, et idem pour son aide de camp Toumba Diakité qui était au stade ce lundi noir de 2009.

C’est donc dans le cadre la recherche de lumière sur cette affaire que les autorités guinéennes disent avoir arrêté Toumba Diakité.

Toutefois, des sources bien informées  contactées par la rédaction de ramatoulaye.com à Dakar balaient d’un revers de la main la thèse de cette arrestation, estimant que c’est plutôt la menace sans cesse grandissante du  fugitif de Dakar qui aurait poussé les autorités de Conakry à agir.

‘’Toumba avait hâte désormais de revenir  au pays pour faire part de son témoignage par rapport  au massacre du 28 septembre. Il a maintes fois menacé de rentrer au pays si les autorités de Conakry ne mettaient la justice en branle pour accélérer le jugement des auteurs des tueries du stade du 28 septembre’’, nous confie une source diplomatique depuis Dakar, capitale sénégalaise.

Et, c’est  à la suite de cela que les pouvoirs publics ont voulu le calmer, mais en vain.

Selon d’autres sources, Toumba avait menacé de rentrer à Conakry si le procès dudit massacre n’était pas organisé d’ici à la fin d’année.

‘’Il avait donné un ultimatum aux autorités  guinéennes selon lequel il allait rentrer à Conakry si le procès n’était pas organisé d’ici janvier de l’année 2017. C’est ainsi que s’étant  senti dans l’embarras, les pouvoirs publics qui ont vite cherché à lui fermer la bouche,  mais en vain, ont sollicité l’aide de la France afin d’accorder un asile politique à Toumba Diakité. Ce que ce dernier a refusé, insistant de voir désormais la lumière faite sur le massacre du 28 septembre pour lui permettre de vivre paisiblement, ainsi que sa famille qui est dispersée entre Conakry et l’étranger ‘’, explique  notre source. Puisque, dit-elle, Toumba ne peut rentrer au bercail alors que Dadis lui il est dehors.

Pour beaucoup d’ailleurs,  contrairement à ce qu’on prétexte à Conakry,  Aboubacar Sidiki Diakité, alias Toumba n’était nullement inquiété à Dakar, et qu’il était libre de toutes contrainte de circuler au pays de la teranga. Et qu’il n’avait pas non plus changé d’identité. La même source indique que Toumba est actuellement en résidence surveillée, et pas en prison.

Ce qui revient   à dire qu’à Conakry, il y a plus de bluff que de réalité sur la prétendue arrestation de Toumba Diakité.  

A.      Latif Diallo