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Politique

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Le président du groupe parlementaire de la mouvance présidentielle a frappé à coups de verges le retrait de l’OIF dans le processus électoral. Amadou Damaro Camara, dénonce par ailleurs la récente sortie du FNDC.

Dans une interview accordée à nos confrères de mosaiqueguinee.com, ce cacique du RPG/AEC, ne comprend pas du tout le départ de l’OIF du processus guinéen.

« Ces messieurs-là ont été appelés par la CENI pour les assister depuis des mois. Ils ont fini l’assistance. Ils ont déposé la copie du rapport et ont convenu du dépôt officiel du rapport le 16 mars prochain. Alors à 5 jours du jour j des élections, ils disent qu’ils se retirent, ils se retirent de quoi maintenant quand ils ont fini de tout faire ? Et deuxièmement, quand quelqu’un t’a commis à un travail, quand tu dois te retirer de ce travail, c’est d’abord cette structure, cette institution qui doit être la 1ère à être informée et éventuellement des raisons de ton retrait. Mais la CENI l’apprend par voie de presse comme n’importe qui alors que vous vous êtes convenu sur le dépôt de ce rapport », a confié M. Camara, tout en qualifiant que la sortie de l’OIF « ressemble un peu à de la politique politicienne d’une institution internationale mais je ne sais pas quel est l’objectif mais l’arrêt du processus est impossible », martèle le député du RPG/AEC.

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Le Conseiller chargé de mission à la présidence également membre du Bureau politique nationale du RPG/AEC se dit surpris du retrait l’Organisation international de la francophonie (OIF).

Pour Souleymane Keita, cette attitude de l’institution est « surprenante » et ne comprend pas les raisons avancées par l’OIF.

« Je suis aussi étonné quand j’ai lu le communiqué, alors que nous sommes à moins d’une semaine du jour du scrutin. Je relève le fait que l’OIF explique le manque d’inclusivité des élections, c’est encore maladroit de la part de l’institution, parce que, je crois que quand les commissaires de l’opposition ont

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Dans un communiqué, la mission d’assistance de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) a décidé de se retirer du processus électoral guinéen.

Cette décision qui intervient à moins d’une semaine des élections législatives auxquelles sera couplé le referendum sur le projet de nouvelle constitution, se justifie par de nombreuses « insuffisances », révèle l’OIF.

« Sur le constat de ces insuffisances qui persistent, et qui ont été particulièrement signalées à la Commission électorale lors de la récente remise du  rapport de mission, il sera difficile pour l’OIF de continuer à soutenir le processus électoral en Guinée, tant qu’un consensus sur le nombre d’électeurs ne sera pas négocié par toutes les parties prenantes nationales », indique l’OIF qui rappelle que l’audit du fichier électoral réalisé conjointement en 2018 par l’OIF, les Nations unies et l’Union européenne, à la demande des partenaires guinéens avait révélé que le fichier électoral de 2015 comportait 2.490.664 électeurs problématiques, qui, bien que n’étant pas repassés en 2019 devant les Commissions administratives d’établissement et de révision des listes électorales (CAERLE) pour confirmer leur inscription, continuent malgré tout de figurer dans la base de données actuelle.

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