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Le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) a organisé, mardi à Conakry, une nouvelle manifestation contre un 3ème mandat du président Alpha Condé, malgré une rencontre avec les émissaires du National democratic institute (NDI) dirigés par les anciens présidents Goodluck Jonathan du Nigeria et Nicéphore Soglo du Bénin.
Du rondpoint de la Tannerie (commune de Matoto) à l’esplanade du stade du 28 septembre (commune de Dixinn), en passant par le carrefour Concasseur (commune de Ratoma), les opposants à un troisième mandat d’Alpha Condé, s’étaient massivement mobilisés. Vêtus pour la plupart de T-shirts rouges, les manifestants scandaient des slogans hostiles au régime en place.
Parmi eux, Madjoula Diallo tient une pancarte sur laquelle on peut lire : « A bas une nouvelle constitution », « Vive l’alternance », « Alpha dégage ». Diallo dit être déterminé à se battre pour l’alternance en 2020. « On ne va pas baisser les bras tant que le président Alpha Condé n’enterre pas son projet de troisième mandat. On va s’opposer à ce projet jusqu’à la victoire finale », promet-il.
Des véhicules transportant la sonorisation font passer en boucle les chansons « Quitte le pouvoir », « Mon pays va mal », « Alpha Condé devient fou »de l’artiste Tiken Jah Fakoly dopent le rythme des marcheurs.
« Ce combat est africain, ce n’est pas seulement pour la Guinée. Donc nous demandons le soutien de tous les peuples frères de l’Afrique du monde pour dire non au
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Une délégation du National democratic institute (NDI) et de la fondation Koffi Annan, dirigé par les anciens présidents Goodluck Jonathan du Nigeria et Nicéphore Soglo du Bénin, séjourne à Conakry, depuis le lundi 09 décembre. Ces émissaires venus dans le cadre de l’évaluation de l’environnement pré-électoral, ont rencontrés les acteurs politiques de la mouvance, de l’opposition, mais aussi de la société civile. Une mission toutefois pas facile pour les hôtes, quand on sait que les acteurs politiques (mouvance et opposition), chacun de son côté se dit satisfait des échanges, donnant l’impression d’être dans la légitimité et la légalité que son adversaire.
Après les acteurs de la société civile, les émissaires ont reçu respectivement mardi dernier, l’opposition et la mouvance présidentielle. Les deux camps ont chacun expliqué aux hôtes leurs préoccupations.
Accompagné de certains cadors de la mouvance, le président de l’Union des forces du changement (UFC), a indiqué que des corrections sont en train d’être apportées aux différentes difficultés soulevées dans le processus électoral. « Tout ne peut pas être parfait, il y a certainement des difficultés, mais elles ne sont pas insurmontables. Les différents obstacles sont en train d’être surmontés progressivement. Notamment le problème de récépissés et les questions liées à l’enrôlement. Donc, nous sommes prêts à aller aux élections législatives », a-t-il souligné avant d’ajouter qu’il faut « avoir une Assemblée légale et légitime ».
Cependant tout en saluant le dialogue avec les émissaires, Aboubacar Sylla déplore que le NDI n’ait informé les autorités de cette mission. « NDI a beau être une institution
Add a commentDans un entretien accordé à nos confrères de la Radio espace Fm, le lundi, 8 décembre 2019, le coordinateur du FNDC après avoir passé un peu plus d’un mois en prison, est revenu sur les circonstances de son arrestation. Par ailleurs, le coordinateur du FNDC, prévient que sa lutte ira jusqu’au bout. Lisez !
Bonjour M. Sanoh racontez-nous ce qui s’est passé avant votre interpellation ?
48 heures avant les évènements, il y a eu une réunion au bureau du ministre de la Justice qui a réuni un certain nombre membres du gouvernement et d’officiers supérieurs et d’officiers généraux sur la question de mon arrestation, la réunion a eu lieu aux environs de 11heures, on était jeudi déjà, au sortir de là, j’ai été prévenu le vendredi, j’ai constaté des surveillances policières chez moi, nous avons été alertés par des voisins. Six (6) gros gaillards qui seraient venus sur 4 motos qui étaient en train de faire la surveillance, mais il y avait quand même une certaine confusion parce que, quelques jours plutôt on a remarqué sur ma clôture c’est écrit ‘’A. S danger’’. Donc la question était ; est-ce que ce sont des loubards ? Possible ! Est-ce que ce sont des policiers ?
Ils étaient habillés en civile, mais nous avions continué nos activités de préparation de la manifestation du 14 octobre. Vers 21heures 30, je suis sorti aller rencontrer ces gens-là parce qu’ils étaient là encore, ça inquiétait une peu les voisins, je suis allé voir un d’entre eux arrêté devant chez un voisin juste après chez moi, pour lui demander, c’est vous
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