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Guinéennes, Guinéens,
Chers compatriotes,
Depuis un certain temps, le débat sur la nécessité et l’opportunité de doter la République de Guinée d’une nouvelle Constitution, en remplacement de celle du 07 mai 2010, s’est instauré dans notre pays.
- D’une part, ceux qui pensent que la Constitution du 07 mai 2010 comporte, certes des lacunes, souffre du fait de ne pas avoir été adoptée par un vote du peuple souverain, doit rester telle quelle. Avec eux, certains pensent qu’une révision de certaines dispositions en dehors de celles dites intangibles peut l’adapter au contexte actuel.
- Et d’autre part, ceux qui pensent qu’il faille remplacer systématiquement la Constitution du 07 mai 2010 par une nouvelle Constitution pour régler des lacunes et incohérences qu’elle comporte, la légitimer par le peuple souverain afin de consolider nos institutions et notre Etat.
En tant que Président de la République, Chef de l’Etat, garant de l’unité nationale et de l’intérêt général, j’ai décidé de prendre en compte toutes les préoccupations exprimées, en confiant au Premier Ministre, Chef du Gouvernement, d’engager une vaste consultation de toutes les couches de la communauté nationale à l’effet de recueillir leurs préoccupations et avis sur la question de la Constitution.
Des partis politiques, pas tous il est vrai, des organisations de la société civile, des organisations de femmes et de jeunes, les représentants du secteur privé, les élus locaux et les membres des Institutions Républicaines ont donné leur avis et même indiqué les axes d’améliorations d’une future Constitution pour notre Etat.
Je saisi l’occasion ici, pour remercier les uns et les autres pour leur apport très fructueux aux débats, leurs visions des enjeux d’une nouvelle Loi
Add a commentLire la suite : Projet de la Nouvelle Constitution : Adresse à la Nation du chef de l’Etat
Entre abandonner ou « empêcher » le processus électoral en cours ou miser tout ce qu’elle possède, au risque de tout perdre, l’opposition guinéenne se trouve dans un dilemme. C’est dans un climat délétère que M. Alpha Condé s’apprête à organiser sa parodie d’élection pour renouveler une Assemblée nationale déjà périmée il y a de cela un an.
Le fichier électoral en cours d’élaboration, fortement contesté, est prémisse de violences. C’est un secret de polichinelle. La carte électorale qui fait déjà couler beaucoup d’encre et de salive, attise aujourd’hui la polémique dans les rangs de l’opposition qui voit, derrière cette opération, se profiler une fois de plus un hold-up électoral avec un recensement non fiable, alors qu’un recensement crédible est un gage d’une élection transparente. Or, les élections législatives prévues le 16 février 2020 représentent un enjeu politique majeur pour notre pays. En effet, une élection constitue le mode le plus légitime pour désigner les représentants de la République. Elle suppose une liberté de choix, symbolisée par la multiplicité des candidatures, un corps électoral fiable, une loi électorale impartiale, une commission électorale non partisane, l’égalité de traitement entre les compétiteurs.
Alors, le démocrate guinéen s’arroge le droit de s’interroger sur la participation à ce scrutin qui risque de mettre en selle un pouvoir illégitime et honni de la population pour avoir détruit la société civile et les partis politiques crédibles qui jouent un rôle d’intermédiation entre le pouvoir et la population afin d’éviter toute explosion sociale dont personne aujourd’hui, même un mage, ne peut prévoir les conséquences. Le risque de la participation vaudrait-il la peine d’être pris ? À vous de jouer! La vérité c’est que, le changement tant souhaité en Guinée, passera sans nul doute d’abord par le changement des mentalités, le patriotisme, l’amour du prochain et la prise en main du destin de notre pays par une nouvelle génération d’hommes et de femmes, en s’appropriant les appareils politiques historiques confisqués par des personnes cupides et vendeurs d’illusions. L’esprit de sacrifice et d’ouverture vers
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A l’occasion de la cérémonie d’ouverture d’un atelier ce lundi, 16 décembre 2019, la ministre de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance, a réaffirmé l’engagement du gouvernement à faire en sorte que les personnes vivant avec handicap sortent de la marginalisation et la stigmatisation dont elles sont victimes.
«Nous ne pouvons pas concevoir que des populations aussi vulnérables que ces personnes, soient laissées pour compte», a souligné la ministre Mariam Sylla.
Profitant de l’occasion, la ministre a rappelé que le gouvernement guinéen a élaboré un programme d’autonomisation et d’inclusion des personnes
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