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C’est une pirouette spectaculaire que vient de faire le président Français, en reconnaissant la victoire d’Alpha Condé à l’élection présidentielle du 18 octobre 2020. Comme un coup d’accordéon, la nouvelle position de Macron, met à mal le combat de l’opposition. Alors qu’il y a deux semaines, chez nos confrères de Jeune Afrique, il dénonçait le troisième mandat du chef de l’Etat guinéen.
D’ailleurs, dans les colonnes de ce media, le président français accusait Alpha Condé d’avoir changé la constitution dans le seul but de s’octroyer, un troisième mandat, disait-t-il. « Je pense que la situation est grave en Guinée, pour sa jeunesse, pour sa vitalité démocratique et pour son avancée », avait-t-il laissé entendre.
Ce lundi, dans une lettre, Macron félicite le président réélu Alpha Condé. « (...). La Guinée doit poursuivre les réformes que vous avez entamées, en matière d’éducation, d’accès à l’énergie, de la santé et de la bonne gouvernance », a recommandé le président français.
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Le « détournement » de 200 milliards GNF par « la ministre de l’Enseignement Technique et de la Recherche Scientifique » relayé par la presse, divise le parti au pourvoir, auquel appartient la mise en cause, Djenab Dramé.
Si dans la journée du jeudi, 26 novembre, le gouvernement s’est hâté à publier un communiqué pour démentir bec et ongles ce détournement, le lendemain (vendredi 27, novembre), la jeunesse du RPG/AEC affiche le contraire. Dans une déclaration, elle exige toute la lumière sur cette affaire.
« La jeunesse du parti regrette le communique de démenti du gouvernement sur un détournement présumé de 200 milliards de nos francs, sans avoir pris le temps nécessaire pour examiner le dossier », dénonce d’entrée la jeunesse du parti au pouvoir, tout en appelant le gouvernement à appliquer à la lettre les consignes du président de la République, notamment, « contre les détournements des deniers publics, la corruption, bref tous les maux dont souffre l’administration guinéenne ».
« La jeunesse du parti demande à l’Inspection Générale des Finances, à l’Inspection d’Etat, au Secrétariat Général de la lutte
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Déclaration de l’OGDH :
L'Organisation Guinéenne de Défense des Droits de l'Homme et du
Citoyen(OGDH) est préoccupée du harcèlement judiciaire continu contre les opposants au troisième mandat d'Alpha Condé et déplore la lenteur judiciaire qui caractérise le traitement des dossiers relatifs aux tueries et autres violations graves des droits humains enregistrées lors des manifestations contre le troisième mandat ainsi que des violences pré et post-électorales d'octobre 2020 en Guinée. Elle appelle la justice à plus d'impartialité dans le traitement des dossiers soumis à son examen pour redonner confiance aux populations conformément à la Constitution qui consacre l'égalité des citoyens devant la loi.
Alors que le pays traverse un climat délétère en raison des violences enregistrées le lendemain du scrutin du 18 octobre 2020 et les jours qui ont suivi, depuis quelques jours, notre organisation a été informée d'une vague d'arrestations et détentions d'opposants au troisième mandat pour divers motifs, parfois en violation des règles de procédure pénale les plus élémentaires. Au nombre de ces personnes arrêtées, il y a:
Monsieur Cherif BAH, Vice-Président de l'UFDG ;
Monsieur Ousmane GAOUAL DIALLO, Coordinateur de la cellule de
Communication et ancien député ;
Monsieur Abdoulaye BAH, Membre du Bureau Exécutif National de L'UFDG ;
Monsieur Etienne SOROPOGUI, Nos valeurs Communes et l'ANAD ;
Monsieur Mamadou Cellou Baldé, coordinateur des fédérations de l'UFDG à l'intérieur.
L'OGDH rappelle que la République de Guinée est partie à la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948, au pacte
Add a commentAu lendemain de la présidentielle du 18 octobre dernier, plusieurs citoyens de Conakry et de l'intérieur du pays sont arrêtés et emprisonnés, suite aux manifestations nées de la contestation des résultats donnant Alpha Condé vainqueur pour un troisième mandat. La plupart de ces personnes arrêtées se trouvaient dans leurs concessions au moment où, les agents des forces de l'ordre mettaient main sur eux et n'ont sur les lieux de manifestation. Aujourd'hui incarcérés à la maison centrale de Conakry, nombreux sont des citoyens qui s'interrogent sur le sort réservé à ces détenus.
Interpellé sur la question lors d'une conférence de presse animée, le jeudi 19 novembre, à la maison de la presse, par le collectif des avocats de la défense de l'UFDG et de l'ANAD, Me Mohamed Traoré a fait comprendre que ces citoyens ne sont pas abandonnés à eux-mêmes et que les avocats de la défense feront de leur mieux malgré les difficultés qu’ils croisent.
« Il y a des dispositions qui sont en cours dans ce sens. Nous avons un certain nombre de nos confrères qui s'intéressent à ce dossier. Il ne faudra pas que l'opinion ait l'impression que le collectif des avocats de la défense est en branle que lorsqu'il s'agit des personnalités en vue. Ce ne sont pas des citoyens qui sont abandonnés à eux-mêmes. Ce serait injuste de les abandonner à leurs tristes sorts. La seule difficulté que nous avons, le nombre d'arrestation est tellement élevé, parfois, on organise des procès sans que nous en soyons informé. Ce qui fait que nous avons du mal à leur apporter notre assistance. Nous allons nous intéresser davantage pour ne pas que ces citoyens parfois démunis se sentent abandonné. Il va du respect de leur droit, il va de la consolidation de l'État de droit. Encore une fois, ce n'est pas facile parce que les arrestations sont en cours même à l'intérieur du pays. Souvent nous nous déplaçons à nos frais comme nous l'avons toujours fait, mais nous comptons apporter notre assistance en tant qu'avocat à toutes les personnes arrêtées injustement et irrégulièrement », martèle-t-il.
Add a commentDe multiples témoignages de l’histoire politique de notre pays nous apprennent l’existence de tragédies dont certaines étaient humainement si douloureuses que les récits étaient difficiles à croire.
Maintenant le présent que nous vivons et qui fait de nous des acteurs et témoins, nous oblige à admettre la réalité de ces tristes faits historiques dès lors qu’il s’avère évident que la Guinée reste fondamentalement inchangée ; surtout lorsqu’il s’agit du comportement de ses dirigeants vis-à-vis des citoyens. En effet, malgré le temps et le semblant de changement, le SYSTÈME est resté constant dans sa méthode de gouvernance caractérisée par la cruauté, le mensonge, la manipulation, la médiocrité, la haine, l’arrogance etc. Néanmoins il arrive qu’il change de personnel, mais en prenant toujours la précaution de recruter les plus mauvais éléments de notre société pour en faire des monstres froids au service de sa continuité. C’est pourquoi, ce qui se fait appeler “État” n’est en réalité qu’une machine à broyer des innocents et produire des échecs multidimensionnels. Bien que certains aient tenté de faire mentir notre histoire, les faits restent têtus et se répètent régulièrement à travers des situations politiques qui font des victimes innocentes. C’est ce qui explique que notre pays s’éloigne de plus en plus du chemin de la démocratie, des droits de l’homme et du développement. Ceci étant, désormais nous pourrons dire sans risque d’être démenti que par le fait de la dictature d’Alpha Condé, des citoyens innocents ont été kidnappés, détenus et torturés dans des camps militaires et des endroits secrets.
Des femmes et des enfants ont été tués dans leurs domiciles et des notables frappés et humiliés dans des lieux de culte. De respectables hommes politiques ont été contraints de tenir des ardoises marquées “complot” pour être photographiés avant d’être jetés dans les geôles du régime. Des opérateurs économiques ont été illégalement…
Aliou Bah
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