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L’alternance démocratique, voilà qui est aux bouts des lèvres. On la chante partout sans tâcher de dire ce qu’elle signifie. La constitution de 2010 la consacre. La volonté de l’actuel régime de faire adopter une nouvelle constitution pourrait la démolir. L’idée elle-même telle que présentée par ses chantres est une atteinte à l’esprit de la constitution.
Alpha Condé pour avoir porté, même s’il ne l’a expressément pas dit, le projet d’une nouvelle constitution se met dans une posture délicate. Il est dans un labyrinthe. Peut-être s’y dépêtrer nécessiterait-il de faire adopter une nouvelle constitution. Il est des problèmes qui ne se résolvent qu’en les aggravant. Le projet a des avantages pour son porteur ; une constitution n’est pas le fait de tous mais d’un groupe isolable trouvant dans l’œuvre des légistes la réalisation de leurs vœux. Il lui promettra, c’est l’espoir qu’il nourrit, de faire rattraper le temps qu’il a perdu, d’échapper à certains ennuis, de répondre aux bravades qui lui sont lancé.
La nouvelle constitution comme loi d’amnistie
Le régime Condé est décrié pour sa mauvaise gouvernance. Il est accusé de tous les maux surtout de crimes économiques, imprescriptibles selon la constitution. Alpha Condé est accusé d’avoir fait tuer des centaines de militants de l’opposition. Il est accusé de refuser la tenue des procès historiques dont celui du 28 septembre 2009 pour, dit-on, faire diluer avec les atermoiements certaines de ses responsabilités. Cela n’est qu’une partie de son mal.
La coalition des courtisans qu’est la mouvance présidentielle se sait incapable de remporter la prochaine présidentielle à l’issue d’un scrutin dûment constitué par un candidat autre qu’Alpha Condé. Alpha Condé, lui-même, c’est ce que montrent ses agissements, désespère à l’idée de trouver une relève dans son parti et, au-delà, dans la mouvance présidentielle. Il devrait, pour reprendre le mot de Gide, prolonger sa jeunesse en d’autres et reporter sur d’autres son espoir. Ah ! Gide lui-même avait
Add a commentQuelques heures après l’annonce du président de la commission électorale nationale indépendante (CENI), ce lundi, proposant la tenue des élections législatives le 28 décembre 2019, les sept commissaires issus de l’opposition membres de l’institution rejettent la date.
Dans une déclaration, les sept commissaires ont indiqué qu’un travail « technique objectif » avec la présence de « la quasi-totalité » des commissaires et « plusieurs assistant techniques de la CENI » a été effectué. « Il est apparu que les élections législatives ne pouvaient être organisées qu’au mois de Mars 2020», martèle les commissaires qui ajoutent que malgré tout, le président de la CENI soutenu par certains commissaires, compte imposer une date dans l’année 2019, dans le seul objectif de respecter la
Add a commentLire la suite : Tenue des législatives : Quiproquo à la CENI autour de la date du 28 décembre 2019
Interrogé par nos confrères de la radio Espace Fm, sur le fichier électoral et la tenue des élections législatives, le député et président du groupe parlementaire du RPG Arc-en-ciel, reconnait d’abord qu’il y a des fictifs sur le fichier et déclare que les élections se tiendront à la date indiquée par la CENI même si l’opposition à l’intention de se retirer de l’institution.
«Nous irons aux élections avec ou sans l’opposition», a-t-il dit. «Il y a un autre problème sur la CENI, l’opposition a toujours demandé à ce qu’on change la
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