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A trois semaines de la tenue des élections législatives, la guerre des affiches fait rage surtout dans les fiefs de l’opposition. Des tensions ont été notées dans les villes de N’Zérékoré, de Boké à l’intérieur du pays, à Hamdallaye II, secteur 5, situé en haute banlieue de Conakry, quelques minutes après l’affichage des listes. Ces dernières ont été déchirées et brûlées par des individus supposés appartenir à l'opposition. Sous l’anonymat, un membre de la Commission administrative d’enrôlement et de révision des listes électorales (CAERLE) de cette zone, déplore l’acte.
« Hier, on nous a appelé au niveau de la Commission électorale communale indépendante (CECI) de Ratoma pour nous expliquer comment l’affichage des listes devait se faire et nous orienter vers les chefs de quartiers pour les récupérer. Avec certains collègues de la CAERLE, nous les avons affichées à Hamdallaye II, dans le secteur 5, qu’on appelle aujourd’hui secteur Oumar Barry. Et quelques minutes après, on nous appelle pour nous dire qu’on a déchiré les listes. Lorsqu’on est venu constater les faits, on a failli nous lapider aussi », confie notre interlocuteur angoissé, soulignant que « ce sont les jeunes du quartier qui ont procédé à cet acte déplorable ».
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Pour la deuxième semaine consécutive, le FNDC a lancé un appel à la résistance citoyenne active sur l’ensemble du pays pour protester contre le coup d’État constitutionnel visant à octroyer un 3ème mandat à M. Alpha Condé.
Dès les premières heures de ce mardi 21 janvier, les citoyens de toutes les communes de Conakry et d’une vingtaine de villes de l’intérieur du pays ont massivement répondu à l’appel du FNDC à travers des actions de protestation qu’ils ont menées dans leurs
quartiers et districts respectifs.
On a observé une paralysie totale ou partielle de la circulation et un ralentissement des activités administratives et économiques dans la plupart des villes du pays notamment à Conakry, Fria, Kamsar, Sangarédi, Kindia, Boffa, Boké, Kolabougni, Coyah, Dubreka, Pita, Mamou, Labé, Dalaba, Tougué, Mali, Telemelé, Koundara, Pita, Gaoual, Koubia, Dinguiraye, Mali, Dabola, Faranah et à N’zérékoré.
Débordées par l’ampleur des manifestations et mues par leur haine viscérale envers leurs concitoyens, les forces de l’ordre à la solde du pouvoir n’ont pas hésité à violenter les manifestants.
A travers sa mobilisation et les actions d’envergure qu’il a menées sur le terrain, le Peuple de Guinée a montré qu’il est déterminé à faire respecter les principes démocratiques et l’État de droit dans notre pays, quel que soit le prix à payer.
Au cours de cette journée, on a dénombré une dizaine de blessés dont deux par balles et une vingtaine de personnes arbitrairement
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Mamadou Taran Diallo, Ministre de L'Unité Nationale et de la Citoyenneté
Conakry, le 15 janvier 2020 – Le Ministère de la Citoyenneté et de l’Unité nationale suit avec préoccupation les violences qui émaillent, fort malheureusement, les manifestations du Front National pour la Défense de la Constitution
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Les habitants du secteur 5 du quartier Hamdallaye ont vécu l’enfer sur terre cette semaine. Infligé par des « forces de l’ordre », qui sans âme, sans foi, sèment la terreur.
D’abord jeudi dernier, premier jour de grève des enseignants, une chambre et tout son contenu a été incendiée par des agents de la sécurité, dans ce secteur. « Ils (des agents de sécurité) ont poursuivis des jeunes qui barricadaient la route, il faut le reconnaitre. Les jeunes se sont enfuis. Au retour, ils ont mis le feu dans un package de charbon, ils ont repris ce feu pour mettre dans une chambre à côté », souligne un voisin qui requiert l’anonymat.
Lundi 13 janvier, les exactions ont repris de plus dangereuses dans ce secteur. Plusieurs arrestations sont enregistrées. Les agents de sécurités font irruption dans les concessions brutalisent et cassent les biens, même les ampoules ne sont épargnés de passage.
Si jusque-là, pendant la nuit, les forces de l’ordre n’entraient dans ce secteur, cette stratégie est désormais révolue. Pour racketter, ils font irruption jusque dans les concessions. « Ils m’ont arrêtés lorsque je suis descendu de la moto, dans les environs de 20 h. Ils m’ont frappé et m’ont dépouillé de mon téléphone et de mon argent. C’était sur la route. Et lorsque je suis entré dans le quartier j’ai trouvé des agents installés à côté de notre concession, j’étais obligé de fuir pour m’échapper », nous confie Alpha Ibrahima Diallo, qui ne se prive pas de qualifier « d’inhumain et de barbare » les actes des forces de sécurité.
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Le président du l’union des forces républicaines UFR, Sidya Touré a été joint au téléphone ce matin depuis Abidjan par nos confrères d’Espace Fm, relatif au décret du président de la république annonçant les compagnes électorales malgré les pressions de la rue, Sidya promet d’empêcher ces élections. Lisez.
« Le drame, c’est que on ne peut pas prendre un tel décret, dans la mesure où on n’a même pas commencé à afficher les listes électorales. Où nous sommes dans une République où nous sommes à la volonté de quelqu’un qui veut absolument s’installer sur la tête des gens par la force », a souligné le président de l’UFR.
Malgré les pressions de la rue, les caciques du RPG compte aller aux élections sans les deux ténors de l’opposition en donnant des exemples pris dans la sous-région, c’est le cas du Togo, du Cameroun, Burundi, où le pouvoir central dans ces pays est quand même allé aux élections sans une frange de l’opposition, Sidya Touré répond :
« Il n’est pas possible, parce que nous ne sommes ni le Togo, ni le Benin. La Guinée c’est la Guinée, vous avez vu, il y a une partie de notre pays qui s’est révolté par rapport à ça. J’ai écouté, qu’il y a une partie de Fouta. Mais c’est depuis Gaoual, Koundara, Boké, Boffa ainsi de suite jusqu’à Dubreka et Coyah et Conakry même. Il faut
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