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La Cellule Balai Citoyen exprime sa vive préoccupation suite à l’adoption par l’assemblée nationale guinéenne du projet de loi relative à l’usage des armes à feu par la gendarmerie et la protection des membres de la police et de la gendarmerie contre toute éventuelle poursuite judiciaire et interpelle le président de la république à inviter l’assemblée nationale à revoir cette loi.
Le 25 juin 2019 l’assemblée nationale guinéenne a adopté un projet de loi relative à l’usage des armes à feu par la gendarmerie nationale, la même loi prévoit désormais la protection des éléments de la police et de la gendarmerie nationale contre toute éventuelle poursuite devant les juridictions compétentes.
En expriment nos vives préoccupations sur le sujet, nous tenons d’abord à préciser que malgré l’existence préalable de lois qui encadrent et interdisent l’utilisation des armes à feu pendant les manifestations, la république de Guinée à une longue habitude d’utilisation excessive des armes à feu par ses forces de sécurité lors des confrontations avec des manifestants. Cela a eu pour conséquences la mort de dizaines de manifestants sans que justice ne soit rendus durant la dernière décennie.
La république de Guinée est signataire des accords internationaux relatives à l’utilisation des armes conventionnelles lors des manifestions et ne saurait se soustraire de cette obligation. Les normes internationales en matière de droits humains stipulent que les armes à feu ne devraient jamais être utilisées pour simplement disperser un rassemblement. Si le recours à la force pour disperser des manifestations violentes est inévitable, les forces de sécurité doivent seulement recourir à la dose de force minimale nécessaire pour maintenir la situation sous contrôle en s’appuyant sur l’utilisation proportionnée d’armes moins létales telles que le bâton ou d’autres types d’équipements de contrôle des foules. L’usage intentionnel et létal d’armes à feu ne peut avoir lieu que dans le cadre de la protection des vies.
Add a commentAlgassimou Diallo était l’invité de nos confère de la Radio lynx Fm ce lundi, 08 Juillet 2019. Dans cet entretien, cet expert polyvalent en développement parle des perspectives de développement de la Guinée et de l’actualité politique et sociale. Interview.
Bonjour M. Diallo ! Quel regard portez-vous sur le processus de développement de la Guinée de ces dix dernières années ?
Disons que ces dernières années notre processus de développement était ambitieux parce qu’avec l’engagement du président de la République avec son nouveau gouvernement à l’orée de son élection en 2010 avait des ambitions par rapport à la croissance, mais aussi et surtout au rattrapage du gap sociale, économique, surtout les infrastructures. Alors, dix ans nous sommes à une année à la fin de son mandat ; globalement il y a eu des ambitions mais par rapport à la faisabilité, par rapport à la réalisation de ses ambitions, aujourd’hui je considère que c’est un constat d’échec malheureusement. Aussi bien qu’au niveau des infrastructures qu’au niveau du développement économique et sociale
Personnellement, je ne vois pas beaucoup de valeurs ajoutées. J’ai l’impression d’ailleurs que la précarité s’est encore accentuée pendant ces dix ans et du point de vu des infrastructures même si on ne parle pas du développement de l’énergie. J’ai l’impression que c’est beaucoup plus d’argent qui ont été dépensés avec moins de réalisation.
Il y a eu quand même quelques investissements, vous avez invoqué les routés, les transports, il y a eu des investissements quand on voit aussi au niveau des infrastructures touristiques notamment hôtelières, il y a eu des investissements : l’énergie il y a de l’espoir avec Souapiti ?
Add a commentAdhésions: l’UFR puise des militants à la Sig Madina
L’assemblée générale de l’UFR de ce samedi, 06 juillet 2019 a été marquée par la présentation de deux mouvements de soutien, a constaté un reporter de ramatoulaye.com. Il s’agit des mouvements «Manding de la Sig» et «Sidya Natö».
Le premier, selon ses responsables, est composé de jeunes de la casse Madina venant du parti au pouvoir. A en croire Mory Fofana, le vice-président du mouvement Mandina de la Sig, c’est après une longue réflexion qu’ils ont pris cette décision afin de prouver que les jeunes de la casse ne sont pas tous de la mouvance présidentielle.
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L’assemblée générale hebdomadaire du l’Union des Force démocratique de Guinée ( UFDG) de ce samedi 06 juillet, était présidé par son vice-président honorable Kélémodou, Yansané. Le député a fait le compte de la session des lois qui a pris fin la veille à l’Assemblée Nationale.
« Beaucoup de lois ont été examinées et certaines votées pendant cette session. La loi concernant la parité entre l’homme et la femme. Désormais, à côté de chaque homme, il doit y avoir une femme. On doit désormais fonctionner en couple et en pair. La deuxième loi importante, concerne le port d’armes par la gendarmerie nationale. » A t – il entamé
C’est normal un gendarme doit être armé poursuit-il, mais, nous avons demandé à ce qu’il y ait un article dans la même loi qui dit que si un gendarme ou un militaire utilise de façon
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Dans une interview accordée à la rédaction Guine114.com, le député Christian Sinata Touré, membre de l’UPG de feu Jean-Marie Doré, a dévoilé la position de son parti sur le projet de révision constitutionnelle. La guerre de leadership que se livraient deux camps de l’UPG et la création du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) sont entre autres sujets évoqués dans cet entretien.
Lisez
Ramtoulaye.com : que pensez-vous du projet de révision constitutionnelle ?
Christian Sinata Touré : notre parti UPG, nous estimons que nous devons regarder dans le rétroviseur, il y a beaucoup de choses inachevées dans le paysage politique guinéen. Si on prend les élections communales passées, ce processus électoral est inachevé : les chefs de quartiers ne sont pas mis en place, les conseils régionaux ne sont pas mis en place, qu’on laisse cela et qu’on commence à se préoccuper de changement de la constitution, nous nous disons que ce n’est pas opportun, voilà !
Où en sommes dans la tentative de résolution de la crise de leadership entre Me Mathos et Jacques Bonemy qui se réclamaient chacun président de votre parti ?
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