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La junte militaire, qui a pris le pouvoir en Guinée le 05 septembre 2021, déroule lentement et progressivement ses activités dont l’objet principal est la refondation d’un Etat de droit.
Dans ce contexte elle n’arrête pas de poser des actes soutenus et applaudis par la majorité des populations. Parmi ces actes, il y a celui qui porte sur le rajeunissement de l’administration publique, ce qui a pour corollaire la mise à la retraite massive des cadres et agents frappés par la limite d’âge. Le ministre de la Fonction publique et du Travail projette un effectif d’environ 12.000 retraités dont une première tranche de 6.300 va devoir s’en aller le 31 décembre 2021.
Cet acte majeur s’explique par le fait que depuis la fin de la première république (1984), des milliers de jeunes diplômés sans emploi sont laissés pour compte suite à l’adoption du système de l’économie libérale, l’Etat étant amené à se désengager pour une grande part des
Add a commentCommission interministérielle de récupération des biens de l’Etat : le Ministre Ousmane Gaoual Diallo nommé Vice-président
C'est le contenu d'un décret rendu officiel ce mardi dans le 20H30 de la RTG. Ladite commission est composée comme suit :
Président : Général à la retraite Bachir Diallo, Ministre de la Sécurité et de la Protection civile ;
Vice-président : M. Ousmane Gaoual Diallo, Ministre de l’urbanisme de l’habitat et de l’aménagement du territoire
Membres :
1- Colonel Amara Camara, Ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République ;
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Possible rapprochement entre l’ANAD, l’UFR et PEDN de Lansana Kouyaté pour dit-on lutter contre la mal gouvernance, la dictature et la violation des droits humains. C’est le remeurs qui a fait couler l’ancre et la salive dans la cité en ce début de semaine. Invité par nos confrères de FIM FM, ce mardi, 30 août 2021 pour éclairer les lanternes des citoyens. Le président de l’union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) confirme l’existence de la démarche, selon lui, elle vise à rapprocher les trois entités supposées êtres les grandes partis (l’ANAD, les partis politiques membres du FNDC, dont l’UFR et PEDN).
Pour Cellou Dalein Diallo même si cette initiative ne vient pas de lui, elle est quand même salutaire, la démarche va permettre de rassembler les plus grand partis politiques et la société civile pour former une forte coalition contre la dictature, contre la délinquance électorale, contre la violence récurrente de la violation des droits humaines et lutter pour la libération des prisonniers politiques. Interview.
Bonjour M. Diallo : On apprend que vous seriez en phase de vous rapprocher un peu plus sur le plan politique les autres anciens premier ministre qui sont : M. Sidya Touré et M. Lansana Kouyaté et de l’autres côtés, on apprend que ce rapprochement ne serait pas de l’avis de tout le monde au sein de l’ANAD. Qu’en est-il réellement ?
Effectivement il y a des pourparlers qui ont été engagés entre les partis politiques membres de l’ANAD et les partis politiques membres du FNDC à savoir le parti de M. Aliou Bah le MoDel, le parti de Lansana Kouyaté le PEDN et le parti de l’ancien premier ministre M. Sidya Touré de l’UFR. Ce pourparler continue pour voir quel type de coopération on peut développer entre les partis de l’ANAD et les partis politiques membres du FNDC, c’est une réalité. Mais dire que certaines parties de l’ANAD ne sont pas d’accord, ce n’est pas du tout vrai. Il faut dire qu’il n’y a aucune divergence à cet égard. Lorsque la démarche des facilitateurs a été déclenchée, nous avons été saisis. Nous nous sommes réunis au sein de l’ANAD pour savoir qu’est-ce qu’on fait et c’est à l’unanimité qu’on a décidé de discuter.
Vous parlez des facilitateurs qui sont-ils ces facilitateurs ?
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Président de la ligue pour les droits et la démocratie en Afrique (LIDDA) joint par téléphone par un de nos reporters la semaine précédente, Mamdy Kaba revient sur la chute du régime Condé le 5 septembre 2021. Pour Mamadi Kaba ce coup de force est salutaire dans la mesure ou s’il n’y avait pas ce coup d’Etat peut-être quelque chose d’ahurissant pourrait se produire. Pour une transition réussie selon lui, une année suffi à condition que les acteurs politiques taisent leurs divergences et se mettent ensemble avec la société civile pour accompagner la transition. Interview.
Bonjour M. Kaba : comment vous pouvez expliquer qu’Alpha Condé soit isolé au point pratiquement en trois jours qu’on puisse perpétrer un coup d’Etat contre lui ? :
« Le coup d’Etat n’est pas préparé en trois jours. Vous le savez mieux que moi depuis avant le double scrutin, des bruits couraient. Il y avait des inquiétudes, des préoccupations, il y avait un blocage. Un blocage. Tout a été fait pour que le président évolue dans le sens de la décrispation, mais malheureusement ça n’a pas été le cas. Il y avait de blocage, il y avait des frustrations, il y avait des humiliations. Des leaders importants sont privés de liberté de mouvement, des leaders de la société civile en prison ; des rapports accablants à travers le monde contre la Guinée, finalement le président était tout seul avec ses amis.
Le peuple vivait sa frustration. Il était évident qu’en pareil situation, un coup d’Etat militaire n’est pas du tout évitable parce que l’armée doit avoir peur la réaction du peuple. Une fois que l’armée comprend que le peuple est désabusé ; que le pouvoir est affaibli et isolé ; les coup d’Etat sont prévisibles. Je ne pense pas qu’il y ait une main noire derrière. Le contexte se prêtait à ce coup de force. C’est le contexte qui a favorisé le Coup d’Etat parce que, s’il n’y avait pas coup d’Etat peut-être qu’il y aurait pire après. Les manifestations qui se programmaient pourrait donner lieu à des très grandes instabilités si le contexte dans lequel le peuple se trouvait. Je pense que le coup d’Etat était inévitable parce qu’il a permis d’éviter le pire.
A vous entendre c’est comme si Alpha Condé a été victime à l’usure du pouvoir qui se manifestait par une certaine arrogance et un essoufflement, maintenant qu’il y a
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L’ex-président de la délégation spéciale de Kindia était l’invité spécial de nos confrères de la radio Fim FM ce 14 septembre 2021. Au cours de cet entretien Abdoulaye Bah s’est exprimé sur le sort d’Alpha Condé après le coup d’Etat du 5 septembre, les principes de sa libération édicté par la CEDEAO et les calvaires des prisonniers à la maison centrale.
Accusé d’avoir violé les restrictions de son régime de liberté surveillé et réincarcéré à la maison centrale de Conakry un second séjour carcéral finalement écourté le 16 septembre dernier, soit 48 heures après le coup d’Etat du Colonel Mamadi Doumbouya. Abdoulaye Bah interrogé sur le sujet a d’abord raconté les tristes calvaires des prisonniers à la maison centrale. « Il y a des accusés à la maison centrale qui n’ont jamais vu un juge depuis 7 ans ». a-t-il révélé entre autres. Interview.
Bonjour M. Bah Comment vous avez accueilli le coup de force du 5 septembre qui a déposé Alpha Condé.
Permettez-moi de rappeler ceci. La prison n’est pas un lieu d’intimidation ni des destructions, c’est un établissement de correction : Il y a des gens à la maison centrale qui sont accusés de tentative de viol, il n’a pas eu d’enquête depuis 12 années. Vous avez des gens qui sont accusés, qui ont été amenés à cause d’une transaction financière qui relève de droit commercial depuis 5 ans. On vous envoie à la sureté, on vous oublie. Il y a des gens là-bas qui n’ont plus de famille comme le jeune Mohamed Boké. Boké, il est venu à la maison centrale, il avait 14 ans. Aujourd’hui, il a trentaine. On vous vous envoie en pison, on vous oublie.
A l’intention de vous les populations guinéennes. Monsieur les autorités vos prisons abimes l’avenir de la nation. La calle mineure, il y a plus de 400 jeunes. Ils échouent comme sur la plage des épaves. La prison est un établissement public de sanction, de correction et de réassertions. La prison est nécessaire pour la société mais pour ceux qui violent les lois de la nation ou qui cause tore aux concitoyens. Il faut corriger, il faut sanctionner, pour ne pas que certains fassent objet de violences.
L’alimentation.
Vous avez un seul repas par jour ; et quelle qualité de riz qu’on vous envoie, avec quelle sauce « Ngbontet » et « yoka bourakhaye ». On vous envoie ça dans des bassines d’aluminium qu’on utilise dans les baptêmes ou mariage. On transfère ça vers midi-treize heures. C’est l’œil qui mange avant la bouche, c’est tellement mal fait, vous n’avez même pas envie de regarder. Or, il y a un budget pour les prisonniers. Les gens sont entassés comme du bétail. Forcément la promiscuité aidant, les maladies sont facilement rependues. C’est indescriptible, et c’est inhumain.
Nous, on avait la chance d’avoir la famille qui nous envoyait à manger, de l’eau qui ne venait pas de de l’intérieur. Malgré cela, on a été malade. Quand vous vivez dans un endroit pareil, vous tombez malade parce que les conditions de vies ne sont pas les meilleurs. En ce qui me concerne on
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