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La situation prend de l’ampleur à Kankan. Trois stations de radio privées, Bouré FM, Baraka FM et Badrou Islam FM, ont été sommées de cesser toute émission. La décision, émise ce vendredi 4 octobre 2024, émane des autorités de la transition, suite à une opération menée par l’Agence de Régulation des Postes et Télécommunications (ARPT), assistée par des forces de l’ordre.

L’équipe de l’ARPT, envoyée depuis Conakry et accompagnée du directeur régional de l’Information et de la Communication, a fermé ces stations pour non-conformité administrative. Selon les autorités, ces radios opéraient sans autorisation officielle ni les documents nécessaires pour diffuser dans la ville de Kankan.

Approché pour obtenir des précisions, Mamady Kansan Doumbouya, directeur régional de l’Information et de la Communication, a refusé de commenter l’affaire. Cependant, une source proche du dossier a confirmé la fermeture, en expliquant que ces médias fonctionnaient dans l’illégalité.

« C’est le ministère qui a sollicité l’intervention de l’ARPT. L’équipe s’est déplacée avec le soutien des forces de l’ordre pour fermer les radios. Bouré FM, par exemple, diffuse depuis deux ou trois ans sans agrément à Kankan. Elle est autorisée à Siguiri, mais pas ici. Le promoteur devait attendre les documents pour un relais, mais il a agi de son propre chef », a confié la source.

Concernant Badrou Islam FM, il semble que cette radio confessionnelle émettait également sans les autorisations nécessaires. « Le président de l’association Badrou Islam avait pourtant sollicité l’agrément, mais il a commencé à émettre avant de l’obtenir, notamment tard dans la nuit », a ajouté notre interlocuteur.

Quant à Baraka FM, radio déjà installée à Kindia, elle appartient à Ibrahima Sory Cissé, directeur général par intérim de la Radio Rurale de Guinée. Là encore, le promoteur local aurait ignoré les consignes d’attente de l’autorisation administrative.

À ce jour, aucun des responsables des radios concernées n’a souhaité s’exprimer sur la situation. Certains préfèrent garder le silence, tandis que d’autres ont reconnu qu’un problème de documents administratifs est bien à l’origine de la fermeture, tout en espérant une résolution rapide.

Cette fermeture de médias privés n’est pas un cas isolé. Depuis le début de la transition, de nombreux professionnels du secteur dénoncent une pression accrue sur leur activité, certains allant jusqu’à qualifier cette période de la plus difficile jamais traversée par la presse guinéenne.

Malick Dabo depuis Kankan pour ramatoulaye.com