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La date fatidique du 3 octobre, marquant le début de la prochaine rentrée scolaire, approche à grands pas, mais une ombre de contestation plane sur l'éducation nationale. Le ministère de l'Enseignement pré-universitaire et de l'alphabétisation avait pourtant annoncé cette date avec optimisme, mais elle est maintenant sérieusement menacée par une grève potentielle des enseignants contractuels qui réclament des arriérés de salaires accumulés sur neuf longs mois d'attente frustrante.
La grogne des enseignants contractuels se propage comme une traînée de poudre à travers le pays, touchant des régions telles que Nzérékoré, Kankan, Siguiri, et d'autres encore. Les enseignants, qui jouent un rôle essentiel dans le système éducatif guinéen, ont clairement exprimé leur mécontentement et menacent de perturber le début des cours si leurs demandes ne sont pas satisfaites en temps opportun.
« Après avoir frappé à la porte de la Direction Préfectorale de l'Éducation (DPE), nous avons porté notre requête à la mairie, car c'est le maire qui a endossé nos contrats. Nous exigeons le versement immédiat de nos arriérés de salaires, ainsi que de nos primes légitimes. Si cela n'est pas réalisé, nous entraverons sans hésitation l'ouverture des salles de classe. Nous avons été abreuvés de promesses, mais nos revendications sont restées lettre morte. Le ministre Mory Condé et les deux autres responsables des départements de l'Enseignement pré-universitaire et de la Fonction publique ont déployé de multiples missions sur le terrain, mais aucune solution n'a été apportée », a déclaré un manifestant à Siguiri, exprimant ainsi le sentiment de nombreux enseignants.
En ce qui concerne le concours de recrutement annoncé par le gouvernement, le coordinateur régional des enseignants contractuels de Nzérékoré a clairement rejeté l'idée de leur participation. Au lieu de cela, il exige leur intégration immédiate et inconditionnelle dans la fonction publique.
« Nous refusons catégoriquement de passer un concours pour accéder à la fonction publique après plus de dix ans de loyaux services envers l'État. Nous demandons notre intégration sans aucune condition. Si ces demandes légitimes ne sont pas satisfaites, il n'y aura tout simplement pas d'ouverture des classes », a prévenu avec fermeté Moriba Doualamou, soulignant ainsi la détermination des enseignants contractuels à faire valoir leurs droits.
Add a commentCommuniqué du MUNC- En application de la Loi L/2016/038/AN du 28 juillet 2016, instituant la Semaine Nationale de la Citoyenneté et de la Paix (SENACIP) et du Décret D/2018/290/PRG/SGG du 05 décembre 2018, le Comité National d’Organisation de la 3ième édition de la Semaine Nationale de la Citoyenneté et de la Paix informe les citoyennes et citoyens de Guinée de l’organisation de la troisième Edition de la SENACIP du 17au 23 décembre 2018 sur toute l’étendue du territoire National.
Add a commentLire la suite : La troisième édition de la SENACIP démarre ce 17 décembre à l'UGANC
Les symptômes de cette maladie sont des démangeaisons, des maux de tête, de la fièvre, des fatigues et des lésions cutanées. Le porte-parole du gouvernement a été joint par téléphone ce vendredi 14 février par Espace FM. Ousmane Gaoual Diallo a donné des explications.
« C'est en début de semaine que nous avons commencé à enregistrer l'arrivée de patients qui se plaignaient de brûlures et de démangeaisons, et lorsque le nombre a atteint un certain niveau, à ce jour, moins de 50 personnes ont été consultées. La plupart d'entre elles sont en suivi ambulatoire. Dès que le nombre a augmenté, des dispositions ont été prises. Madame la ministre de la Pêche, qui a été la première personne alertée, a pris des dispositions avec le ministre de la Santé pour la prise en charge de ces personnes. Un conseil interministériel de crise a été mis en place sous la présidence du gouvernement, et des laboratoires ont été mobilisés pour analyser », a-t-il souligné.
Selon lui, des dispositions sanitaires sont prises pour la prise en charge des patients. Un conseil ministériel est prêt avec le ministère de la Défense, le ministère de la Santé, le ministère de la Pêche et de l'Aquaculture ainsi que le porte-parole. « Nous sommes en train de réajuster en fonction des informations qui nous sont remontées. Toutes les mesures sont mises en œuvre pour l'instant pour contrôler le phénomène. Ensuite, les enquêtes, aussi bien du point de vue médical que sécuritaire, sont en cours pour pouvoir comprendre l'origine du phénomène et éventuellement prendre les mesures adéquates", a-t-il ajouté.
Des rumeurs circulent, a-t-il poursuivi, selon lesquelles un bateau aurait rejeté du cuivre ou du carburant, contaminant ainsi les eaux ou rejetant des produits toxiques. " Les recherches sont en cours. La gendarmerie maritime est également mobilisée pour essayer de suivre toutes les informations qui lui sont remontées pour éventuellement tracer le problème. Ce qui est clair, c'est qu'aujourd'hui, il n'y a pas d'indication que c'est contagieux entre personnes physiques. Les personnes touchées sont celles qui ont été directement en contact avec le liquide et qui ont ressenti ces brûlures quelques jours plus tard. Il y en a qui ont des brûlures sur les bras, d'autres sur le visage, d'autres sur les parties génitales, etc.", a-t-il expliqué.
En interrogeant Monsieur le ministre de la santé sur la capacité des laboratoires guinéens à détecter rapidement la pathologie contractée par les patients de Donka, il a répondu avec assurance que les laboratoires du pays étaient bel et bien équipés pour détecter tout type de substance toxique, et que des solutions pouvaient être trouvées aussi bien dans les structures publiques que privées. Il a notamment cité l'institut Pasteur, ainsi que des laboratoires dans des hôpitaux privés et le laboratoire allemande sur la corniche de Landrea.
Quant aux lieux de contamination, le ministre a expliqué que les patients ont été isolés afin de limiter toute contagion éventuelle, et qu'il n'y avait pas de preuve pour le moment que la maladie était contagieuse d'une personne à une autre. Toutefois, si cela s'avérait être le cas, des mesures sanitaires seraient prises. Il convient donc de rester vigilant et de suivre les recommandations des autorités sanitaires pour éviter toute propagation de cette pathologie.
Amadou Diallo
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