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JT 27 NOVEMBRE 2024 | JA 27 NOVEMBRE TV5MONDE | CLIP DU JOUR! |
L’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry continue de renforcer les capacités des ressources humaines en santé du pays. Elle a été le théâtre ce vendredi, 29 Septembre 2023, d’une cérémonie de remise de diplômes aux lauréats des deux premières cohortes du Diplôme d’Université en Prévention et Contrôle des Infections (DU/PCI). Ce programme novateur de formation continue des professionnels de santé de Guinée et d’Afrique a été rendu possible grâce à une collaboration fructueuse entre l'université Gamal, le Ministère de la Santé et de l'Hygiène Publique de la Guinée, ainsi que le partenaire Expertise France, avec le soutien financier de l'Agence Française de Développement et la participation de l’Université de Strasbourg.
La cérémonie a débuté par l’allocution d’accueil du Professeur Alexandre DELAMOU, Coordinateur du programme du DU-PCI et Directeur du Centre d’Excellence d’Afrique pour la Prévention et le Contrôle des Maladies Transmissibles. Il a exprimé une profonde gratitude au Doyen de la Faculté des Sciences et Techniques de la Santé pour avoir soutenu la mise en place de cette formation d'élite à travers le Centre d’Excellence. Prof. DELAMOU a souligné l'importance cruciale de la collaboration entre les différentes parties prenantes nationales dans la conception de ce programme pionnier et a rendu hommage à l'engagement inébranlable des enseignants et des participants, venant d'horizons divers.
Le caractère international de cette formation approuvée par l’UGANC en 2022 se reflète dans les chiffres impressionnants. La première cohorte a accueilli 20 participants tous guinéens, dont 7 femmes, tandis que la deuxième cohorte a réuni 34 participants, dont 14 ressortissants étrangers et 14 femmes. Parmi les nations représentées, on compte le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, les Comores, le Mali, le Congo-Brazzaville, le Tchad et le Togo.
Le Dr Gnakoye FELEMOU, Chef de projet PCI à Expertise France, a mis en exergue l'approche novatrice de partenariat équilibré entre le Nord et le Sud, mais aussi entre les Ministères de la Santé et l’Enseignement supérieur, qui a permis la réalisation de projets de santé d'envergure. Il a souligné l'impératif de l'hygiène hospitalière pour garantir la sécurité tant des patients que du personnel médical, et réaffirmé la détermination de son institution à soutenir la création d'un tout nouveau master dans ce domaine vital.
Le Dr Abdoulaye KABA, Directeur national des établissements hospitaliers publics et privés au ministère de la Santé, a rappelé les défis importants auxquels le système de santé guinéen a dû faire face lors des épidémies dévastatrices d'Ebola et de COVID-19. Il a souligné la nécessité impérieuse de former des cadres chevronnés en prévention et contrôle des maladies, afin de renforcer la sécurité et la protection du personnel de santé et des patients. Il a promis d’œuvrer rapidement pour assurer le déploiement effectif des cadres formés dans les structures de santé et à des postes adaptés à leurs nouvelles compétences.
Prenant la parole au nom des participants, Dr Kadiatou KEITA, a mis en lumière l'impact attendu de la formation dans l'amélioration de la santé publique en Guinée. Elle a tenu à saluer l'engagement indéfectible du Ministère de la Santé envers le renforcement des compétences des prestataires de services, tout en tirant des leçons cruciales des crises sanitaires passées.
Add a commentLa date fatidique du 3 octobre, marquant le début de la prochaine rentrée scolaire, approche à grands pas, mais une ombre de contestation plane sur l'éducation nationale. Le ministère de l'Enseignement pré-universitaire et de l'alphabétisation avait pourtant annoncé cette date avec optimisme, mais elle est maintenant sérieusement menacée par une grève potentielle des enseignants contractuels qui réclament des arriérés de salaires accumulés sur neuf longs mois d'attente frustrante.
La grogne des enseignants contractuels se propage comme une traînée de poudre à travers le pays, touchant des régions telles que Nzérékoré, Kankan, Siguiri, et d'autres encore. Les enseignants, qui jouent un rôle essentiel dans le système éducatif guinéen, ont clairement exprimé leur mécontentement et menacent de perturber le début des cours si leurs demandes ne sont pas satisfaites en temps opportun.
« Après avoir frappé à la porte de la Direction Préfectorale de l'Éducation (DPE), nous avons porté notre requête à la mairie, car c'est le maire qui a endossé nos contrats. Nous exigeons le versement immédiat de nos arriérés de salaires, ainsi que de nos primes légitimes. Si cela n'est pas réalisé, nous entraverons sans hésitation l'ouverture des salles de classe. Nous avons été abreuvés de promesses, mais nos revendications sont restées lettre morte. Le ministre Mory Condé et les deux autres responsables des départements de l'Enseignement pré-universitaire et de la Fonction publique ont déployé de multiples missions sur le terrain, mais aucune solution n'a été apportée », a déclaré un manifestant à Siguiri, exprimant ainsi le sentiment de nombreux enseignants.
En ce qui concerne le concours de recrutement annoncé par le gouvernement, le coordinateur régional des enseignants contractuels de Nzérékoré a clairement rejeté l'idée de leur participation. Au lieu de cela, il exige leur intégration immédiate et inconditionnelle dans la fonction publique.
« Nous refusons catégoriquement de passer un concours pour accéder à la fonction publique après plus de dix ans de loyaux services envers l'État. Nous demandons notre intégration sans aucune condition. Si ces demandes légitimes ne sont pas satisfaites, il n'y aura tout simplement pas d'ouverture des classes », a prévenu avec fermeté Moriba Doualamou, soulignant ainsi la détermination des enseignants contractuels à faire valoir leurs droits.
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