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Sacré régime. Koudounoh et Sanoh, Bill de Sam et consorts tous emprisonnés pour un crime de lèse majesté: celui de défendre la constitution par le biais des dispositions de la même constitution qui stipule que tout Guinéen a le droit de manifester; voir article 10:
(Tous les citoyens ont le droit de manifestation et de cortège.
Le droit de pétition est reconnu à tout groupe de citoyens.
Tous les citoyens ont le droit de former des associations et des sociétés pour exercer collectivement leurs droits et leurs activités politiques, économiques, sociales ou culturelles. Tous les citoyens ont le droit de s'établir et de circuler sur le territoire de la République, d'y entrer et d'en sortir librement.)
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Les régimes et gouvernements antérieurs ont tellement contenté les guinéens du pain et du toit misérable que le bien-être véritable ne nous intéresse plus. Les bas quartiers et les villages sont les théâtres d’expédition à la recherche quotidienne du pain, de l’eau et du riz, symboles de la réussite du Safari journalier.
Des routes non tracées ou jamais creusées par une pioche ou bien défoncées jusqu’à la gueule, les vrais galériens qui ne disposent même pas de vélos s’en moquent de leurs états piteux. Des manques ou non d’électricité et d’eau potable, les vrais agacés escaladent tout obstacle et viennent se contenter de l’eau de marigot, du petit forage du village ou du voisin dans le quartier. Il allume la nuit tombée sa bougie, sa lampe torche, sa lampe à pétrole ou sa lampe chinoise.
Mais bizarrement, de toutes les révoltes des masses, jamais personne ne s’est insurgé contre cette vie pénible maintenant que l’on sait à travers télé et téléphone, ordinateur et terminaux intelligents... via internet, que le monde avance et comment. Les populations s’en foutent des infrastructures et tout ce qui est commun et public. Elles les cassent et les font disparaître d’ailleurs, tellement que la misère de vivre et la recherche du pain, du riz et de l’eau ont occupé les Esprits. Le beau et le bien-être nous sont disparus des calculs.
Quand Bambeto, Zogota, Womé, le Pont 8 Novembre, le Stade du 28 Septembre, ... furent mes douleurs à jamais, ma foi rejoignit celle des âmes de Guinée pour que meurtri
Add a commentTrop c’est trop ! Face à certaines situations, se taire devient un crime. Les décomptes macabres, nous n’en voulons plus dans le pays d’Alpha Condé. La vie de l’homme étant sacrée, il est temps qu’on se réveille de notre profond sommeil pour mettre fin à ces tueries qui sont devenues récurrentes. Comment comprendre qu’on tue des Guinéens à balles réelles parce qu’ils sont sortis exprimer une opinion ?
Manifester est un droit consacré par l’actuelle Constitution pour la défense de laquelle, dix (10) guinéens ont été arrachés à l’affection de leurs parents. Comme c’est souvent le cas depuis l’arrivée au pouvoir de ce régime, les forces de l’ordre censées sécuriser la population sont pointées du doigt. Les gendarmes et policiers qui doivent sécuriser les manifestants s’érigent en des ennemis, et ce sont les pauvres citoyens qui paient les frais.
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