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Dans le quartier Manqué-pas de la commune de Kaloum, une bretelle est devenue le théâtre d'une situation préoccupante. Alerté en début de semaine par un témoin anonyme, notre reporter s'est rendu sur place pour constater les faits.

Cette bretelle, qui mène à la mosquée de Boulbinet, est aujourd'hui associée à un sentiment d'insécurité et de débauche. À cet endroit précis, l'atmosphère rappelle plus les favelas brésiliennes ou certaines parties de la Jamaïque, où tout est permis : consommation de drogues, de chicha et de chanvre indien, échanges de propos grossiers, injurieux et diffamatoires, le tout à la vue de tous.

Selon le témoin, cette zone est particulièrement dangereuse pour les étrangers qui s'y aventureraient après 23 heures, risquant de se faire dépouiller. Le lieu est devenu un repaire de débauche où les individus partagent leurs butins, consomment de la drogue et de la chicha en toute impunité. Pire encore, ces actes sont commis avec témérité, sans état d'âme et en pleine période de Ramadan. Malheureusement, les personnes censées lutter contre ce fléau et protéger les citoyens sont parfois impliquées, venant même prendre leur dose de drogue avant de repartir.

Le témoin interrogé, tout comme de nombreux résidents du quartier, s'indigne de cette situation et appelle les autorités à prendre des mesures pour y remédier.

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Les symptômes de cette maladie sont des démangeaisons, des maux de tête, de la fièvre, des fatigues et des lésions cutanées. Le porte-parole du gouvernement a été joint par téléphone ce vendredi 14 février par Espace FM. Ousmane Gaoual Diallo a donné des explications.

 « C'est en début de semaine que nous avons commencé à enregistrer l'arrivée de patients qui se plaignaient de brûlures et de démangeaisons, et lorsque le nombre a atteint un certain niveau, à ce jour, moins de 50 personnes ont été consultées. La plupart d'entre elles sont en suivi ambulatoire. Dès que le nombre a augmenté, des dispositions ont été prises. Madame la ministre de la Pêche, qui a été la première personne alertée, a pris des dispositions avec le ministre de la Santé pour la prise en charge de ces personnes. Un conseil interministériel de crise a été mis en place sous la présidence du gouvernement, et des laboratoires ont été mobilisés pour analyser », a-t-il souligné.

 Selon lui, des dispositions sanitaires sont prises pour la prise en charge des patients. Un conseil ministériel est prêt avec le ministère de la Défense, le ministère de la Santé, le ministère de la Pêche et de l'Aquaculture ainsi que le porte-parole.  « Nous sommes en train de réajuster en fonction des informations qui nous sont remontées. Toutes les mesures sont mises en œuvre pour l'instant pour contrôler le phénomène. Ensuite, les enquêtes, aussi bien du point de vue médical que sécuritaire, sont en cours pour pouvoir comprendre l'origine du phénomène et éventuellement prendre les mesures adéquates", a-t-il ajouté.

Des rumeurs circulent, a-t-il poursuivi, selon lesquelles un bateau aurait rejeté du cuivre ou du carburant, contaminant ainsi les eaux ou rejetant des produits toxiques. " Les recherches sont en cours. La gendarmerie maritime est également mobilisée pour essayer de suivre toutes les informations qui lui sont remontées pour éventuellement tracer le problème. Ce qui est clair, c'est qu'aujourd'hui, il n'y a pas d'indication que c'est contagieux entre personnes physiques. Les personnes touchées sont celles qui ont été directement en contact avec le liquide et qui ont ressenti ces brûlures quelques jours plus tard. Il y en a qui ont des brûlures sur les bras, d'autres sur le visage, d'autres sur les parties génitales, etc.", a-t-il expliqué.

En interrogeant Monsieur le ministre de la santé sur la capacité des laboratoires guinéens à détecter rapidement la pathologie contractée par les patients de Donka, il a répondu avec assurance que les laboratoires du pays étaient bel et bien équipés pour détecter tout type de substance toxique, et que des solutions pouvaient être trouvées aussi bien dans les structures publiques que privées. Il a notamment cité l'institut Pasteur, ainsi que des laboratoires dans des hôpitaux privés et le laboratoire allemande sur la corniche de Landrea.

Quant aux lieux de contamination, le ministre a expliqué que les patients ont été isolés afin de limiter toute contagion éventuelle, et qu'il n'y avait pas de preuve pour le moment que la maladie était contagieuse d'une personne à une autre. Toutefois, si cela s'avérait être le cas, des mesures sanitaires seraient prises. Il convient donc de rester vigilant et de suivre les recommandations des autorités sanitaires pour éviter toute propagation de cette pathologie.

 Amadou Diallo 

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