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JT 27 NOVEMBRE 2024 | JA 27 NOVEMBRE TV5MONDE | CLIP DU JOUR! |
La Guinéenne Natu Camara n’a pas froid aux yeux, et déborde d’ambition et de talent pour se faire sa place sur le féroce marché américain. Surnommée la "Tina Turner" de Guinée, l’ancienne rappeuse et activiste féministe vit son rêve à fond, sans oublier d’où elle vient, ni de rendre hommage à ceux qui l’inspirent dans son parcours. Toujours avec le sourire, Camara est une battante, malgré les épreuves de la vie. Portrait.
Lycée français de New York, lundi 20 mars. Dans un Auditorium plein à craquer, Natu Camara fait bouger, par sa musique et son énergie, toutes les générations de fans présents pour célébrer la Francophonie avec l’une des artistes montantes de la scène africaine.
Français, Guinéens, Sénégalais, Afro-Américains, Camerounais, tout le monde a le sourire aux lèvres, et une bonne dizaine rejoignent la scène à l’appel de l’artiste et s’enjaillent comme jamais. "Je vis la musique pour échanger avec les autres, pour que les gens se mélangent, sourient, passent un moment où ils s’amusent en étant eux-mêmes, sans se préoccuper du regard des autres", sourit Camara, toujours pleine d’enthousiasme.
Mais l’artiste née à Conakry n’a pas toujours eu une vie facile, semée d’embûches et d’épreuves, qui l’ont amenée de l’Afrique au pays de l’Oncle Sam, où sa popularité ne cesse de croître.
Premier groupe
Née dans un quartier populaire de la capitale, Natu Camara tombe amoureuse de la musique lors des cours de chant à école, mais son envie de créer n’est arrivée qu’au lycée, avec l’influence du hip hop. "Avec quatre amies, en seconde, on a décidé de créer un groupe, les Ideal Black Girls qui était le premier collectif féminin de ce genre musical en Afrique de l’Ouest, précise-t-elle. Tout s’est passé
Add a commentMardi 4 avril, quatre hommes ont été condamnés à Conakry dans l’affaire M'mah Sylla, jeune femme morte en novembre 2021 après son viol dans une clinique de quartier. Sa mort avait provoqué une onde de choc dans le pays et « Justice pour M'mah Sylla » est devenu un slogan emblématique de la lutte contre les violences faites aux femmes. Les quatre hommes, tous médecins, exerçaient dans des structures non reconnues par l'ordre des médecins et ont été reconnus coupables de viol et coups et blessures ayant entraîné la mort de M'mah Sylla. Ils ont été condamnés à des peines allant de 1 à 20 ans de prison.
Des condamnations historiques à l'échelle de la Guinée pour Me Mountaga Kobole Keïta, avocat du côté de la famille de la défunte M'mah Sylla car pour lui, c'est un message envoyé aux auteurs de violences sexuelles et chirurgicales.
« C'est un verdict qui conseille des personnes perverses narcissiques à freiner leurs attitudes. M'Mah Sylla, certes, aujourd'hui nous a quittés, mais c'est un verdict qui nous ramène pour dire "plus jamais ça" »
« Plus jamais ça », c'était la suite du slogan « Justice pour M'mah Sylla » devenu viral après sa mort pour demander des sanctions
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