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JT 28 NOVEMBRE 2024 | JA 28 NOVEMBRE TV5MONDE | CLIP DU JOUR! |
L’ex-président guinéen Alpha Condé, le 7 novembre 2020. Il a été renversé par un coup d’Etat militaire en septembre 2021.
L’ex-président de la Guinée, Alpha Condé, 83 ans, renversé par un coup d’Etat militaire le 5 septembre, a été autorisé, vendredi 31 décembre, à quitter le pays pour des examens médicaux. « En concertation avec la Cédéao [la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest], l’ancien président Alpha Condé est autorisé à aller se faire consulter à l’extérieur pour une période d’un mois », explique un communiqué du gouvernement lu vendredi soir à la télévision publique. La date de son départ n’a pas été précisée.
La libération de M. Condé fait partie des exigences de la Cédéao, avec la tenue d’élections dans les six mois. L’organisation a suspendu la Guinée de ses instances et sanctionné individuellement les membres de la junte dirigée par le colonel Mamadi Doumbouya, qui s’est fait investir président de transition.
M. Condé, à la tête du pays pendant près de onze ans, a été mis au secret pendant douze semaines, jusqu’à ce que la junte l’autorise à résider chez son épouse, dans la banlieue de Conakry. Le pouvoir n’avait pas précisé si ce séjour était assorti de restrictions, mais, selon la presse, il est en résidence surveillée.
Un coup d’Etat bien accueilli par la population
La junte avait affirmé dans un communiqué le 17 septembre qu’Alpha Condé « est et demeurera en Guinée ». Le Comité national du rassemblement pour le développement, qui a pris la direction du pays après le putsch, « continuera à assurer à l’ancien chef de l’Etat un
Add a comment"L'autorité entre l'adulte et l'enfant est redoublée dans le cas de l'Église", estime ce mercredi sur franceinfo, Nathalie Bajos, sociologue mandatée par la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église (Ciase), pour enquêter sur ces violences sexuelles.
"C'est une conjonction de facteurs qui crée cette situation sociale qui favorise la survenue des violences", explique mercredi 6 octobre sur franceinfo Nathalie Bajos, sociologue et directrice de recherche à l'Inserm, mandatée par la commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise Ciase) pour enquêter sur ces violences sexuelles.
Selon l'enquête de l'Inserm, 5,5 millions de personnes majeures aujourd'hui ont été confrontées à des violences sexuelles quand elles étaient mineures. 1,2% des personnes ayant fréquenté une institution catholique en ont été victimes dans leur jeunesse, ce qui fait de l'Église, l'institution où le risque de violences sexuelles sur mineurs est le plus fort.
Autoritée redoublée dans l'Église
"Ce n'est pas un facteur, ce n'est pas la domination masculine toute seule, ce n'est pas l'autorité sacrale seule", qui en est la cause, analyse la sociologue. Selon les résultats de l'enquête sociologique menée par l'Inserm, "l'autorité entre l'adulte et l'enfant est redoublée dans le cas de l'Église, poursuit Nathalie Bajos, et c'est sans doute le facteur le plus important, par le caractère sacral de l'autorité du prêtre". "Le prêtre est le représentant du Christ sur Terre, rappelle la sociologue, On ne remet pas en cause l'autorité du
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