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La capitale mauritanienne, Nouakchott, est devenue un terrain d’insécurité pour les étrangers en situation irrégulière. Depuis plusieurs jours, une vague d’arrestations d’une ampleur inédite cible les migrants, notamment guinéens, laissant des familles entières dans l’angoisse et le désarroi. Ce qui semblait être une simple opération de contrôle s’est transformée en une véritable rafle, touchant même des enfants inscrits dans des centres de mémorisation du Coran.

Arrestations en cascade, expulsions arbitraires

La brutalité des opérations menées par les forces de l’ordre choque. Selon Abdoulaye Souaré, étudiant guinéen à l’Institut supérieur des études et recherches islamiques de Mauritanie, « cette fois-ci, la police ne se contente plus des contrôles routiers, elle pénètre dans les quartiers et les centres d’apprentissage du Coran pour traquer ceux qui n’ont pas de titre de séjour. » Une situation sans précédent qui suscite l’inquiétude au sein des communautés étrangères.

Les personnes interpellées sont acheminées vers les commissariats où elles attendent, parfois plusieurs jours, avant d’être conduites aux frontières sénégalaise et malienne. Mais la tension monte : « Les autorités sénégalaises et maliennes refusent désormais d’accueillir des non-nationaux. Résultat, de nombreux Guinéens se retrouvent abandonnés à la frontière, livrés à eux-mêmes », déplore Souaré.

Une bureaucratie qui entrave la régularisation

Obtenir un titre de séjour en Mauritanie relève du parcours du combattant. Malgré des paiements exorbitants, les démarches administratives sont devenues quasi impossibles. « En 2022, les cartes de séjour étaient distribuées gratuitement. Aujourd’hui, il faut non seulement débourser des sommes astronomiques, mais aussi remplir des critères presque inaccessibles », témoigne l’étudiant. Le prix d’une carte de séjour a explosé, passant de 700 000 à plus de 1 500 000 GNF, tandis que les exigences administratives se sont renforcées, empêchant de nombreux étrangers de se régulariser.

L’inaction des autorités guinéennes

Face à cette crise, la communauté guinéenne se sent abandonnée. L’absence d’une ambassade en Mauritanie aggrave la situation. Contrairement aux Sénégalais, Maliens ou Burkinabés qui bénéficient du soutien de leurs représentations diplomatiques, les Guinéens sont livrés à eux-mêmes. « Nous avons besoin d’une ambassade ici. Le consulat actuel ne communique pas assez avec nous et nos cartes consulaires suscitent la méfiance quant à leur authenticité », dénonce Souaré.

Le gouvernement guinéen se doit d’agir rapidement pour protéger ses ressortissants. La mise en place d’une représentation diplomatique digne de ce nom et la facilitation des procédures administratives sont essentielles. Cette vague d’expulsions doit être un électrochoc : la Guinée ne peut plus ignorer la détresse de ses citoyens en Mauritanie.

Moustapha Thiam

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