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JT 31 DECEMBRE 2024 | JA 31 DECEMBRE TV5MONDE | CLIP DU JOUR! |
Quelques mois après son départ de la Commission Electorale Nationale Indépendante (Ceni) à la faveur d’un renouvellement partiel des commissaires, Etienne Soropogui est à la tête d’un mouvement qui n’attend plus que son agrément pour être appelé parti politique. Dans un entretien accordé à notre rédaction , l’ancien commissaire explique ses ambitions, sa vision, son opinion sur le débat qui couve sur l’échiquier politique notamment à propos du projet de révision constitutionnelle et de la révision du fichier électoral.
Interview.
Vous êtes à la tête d’un mouvement appelé « Nos valeurs communes », pourquoi ce mouvement ? Est-ce un futur parti politique ?
La proposition politique et citoyenne que nous faisons au peuple de Guinée se situe dans le cadre du processus de renouvellement des idées, du changement à la fois de paradigme et de logiciel.
La question centrale que nous nous posons est la suivante : Pourquoi et en dépit du potentiel énorme que nous disposons, nous continuons à être l’un des pays les plus misérables au monde ? Évidemment que ce n’est pas une interrogation nouvelle. Tous les Guinéens se sont à un moment donné posé la même question.
Mais nous avons fait le constat que tous ceux, politiques et intellectuels, qui ont tenté d’apporter une réponse à ce que nous appelons le paradoxe guinéen sont partis d’une base de raisonnement qui est fausse. Pour nous, le développement, il est d’abord immatériel.
Le développement est une question d’état d’esprit et de prédisposition mentale collective orientée vers le culte des bonnes pratiques.
Aussi, un peuple qui se développe est celui-là qui est parvenu à assoir un consensus quasi général sur le respect des principes et valeurs de la République
Add a commentQuelques mois après son départ de la Commission Electorale Nationale Indépendante (Ceni) à la faveur d’un renouvellement partiel des commissaires, Etienne Soropogui est à la tête d’un mouvement qui n’attend plus que son agrément pour être appelé parti politique. Dans un entretien accordé à notre rédaction , l’ancien commissaire explique ses ambitions, sa vision, son opinion sur le débat qui couve sur l’échiquier politique notamment à propos du projet de révision constitutionnelle et de la révision du fichier électoral.
Interview.
Vous êtes à la tête d’un mouvement appelé « Nos valeurs communes », pourquoi ce mouvement ? Est-ce un futur parti politique ?
La proposition politique et citoyenne que nous faisons au peuple de Guinée se situe dans le cadre du processus de renouvellement des idées, du changement à la fois de paradigme et de logiciel.
La question centrale que nous nous posons est la suivante : Pourquoi et en dépit du potentiel énorme que nous disposons, nous continuons à être l’un des pays les plus misérables au monde ? Évidemment que ce n’est pas une interrogation nouvelle. Tous les Guinéens se sont à un moment donné posé la même question.
Mais nous avons fait le constat que tous ceux, politiques et intellectuels, qui ont tenté d’apporter une réponse à ce que nous appelons le paradoxe guinéen sont partis d’une base de raisonnement qui est fausse. Pour nous, le développement, il est d’abord immatériel.
Le développement est une question d’état d’esprit et de prédisposition mentale collective orientée vers le culte des bonnes pratiques.
Aussi, un peuple qui se développe est celui-là qui est parvenu à assoir un consensus quasi général sur le respect des principes et valeurs de la République
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